Lundi, se sont intensifiés les travaux de négociation finale de l’accord, commencés dimanche après-midi sur le nouveau texte présenté samedi.
Le travail est réparti entre 7 groupes de travail présidés chacun par deux ministres, chefs de délégation, qui ont accepté d’assumer cette tâche pour soutenir le président de la COP 21, M. Laurent Fabius, et accélérer la mise au point des compromis nécessaires.
En parallèle, la journée était consacrée aux énergies renouvelables.
Le directeur de l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), M. Adnan Amin, a estimé qu’il est possible de doubler la part des énergies renouvelables dans le monde d’ici 2030, ce qui permettrait de réaliser la moitié de la réduction des émissions de CO2 nécessaires pour rester en-dessous de l’augmentation de 2°C.
Laurent Fabius a annoncé que les pays développés consacreront une enveloppe de 10 Mds $ de financements publics pour soutenir la création de 10GW de nouvelles capacités de production d’énergie verte en Afrique d’ici 2020.
Le président de la République de l’Islande, M. Olafur Ragnar Grimsson, la ministre française de l’Ecologie Mme Ségolène Royal et la ministre de l’Environnement du Kenya, Mme Judy Wakhungu, ont lancé une Alliance mondiale pour la géothermie. L’objectif est de multiplier par 5 d’ici 10 ans la capacité de production de cette filière, qui n’est actuellement que de 12 GW. « Exploiter 5% du potentiel géothermique mondial couvrirait la totalité des besoins énergétiques de la planète pendant 10 000 ans », assure le président islandais M. Grimsson.
Un site de production d’électricité géothermique à Soultz-Sous-Forets, le 13 juin 2008 (c) Afp